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Pâques est l’occasion de se retrouver en famille autour d’un bon repas et d’enchanter les petits et les grands avec une chasse aux œufs festive et gourmande.

D’où vient cette tradition ?

Quel est le menu traditionnel de Pâques ?

Quelles sont les origines de cette fête ?

On vous dit tout dans cet article …

La chasse aux œufs

Chaque année à Pâques, nombreux sont les petits gourmands à arpenter les jardins à la recherche des fameux œufs en chocolat. Pour les petits comme pour les grands, de nombreuses chasses aux œufs sont organisées ce week-end un peu partout en France à l’occasion de Pâques. La coutume d’offrir des œufs ou des lapins en chocolat est d’origine commerciale. Néanmoins, année après année, la chasse aux œufs n’en est pas moins devenue une véritable institution à laquelle se plie volontiers de nombreux gourmands. À Paris, en Île-de-France, à Lyon, à Toulouse, à Marseille, à Bordeaux ou encore à Rennes, Lille et Strasbourg, de nombreuses chasses aux œufs sont organisées ce week-end.

Certaines sources rapportent que les Perses s’offraient déjà des œufs il y a 5 000 ans à l’approche du printemps. Ce fut ensuite le tour des Gaulois et des Romains. Pour toutes ces cultures païennes, l’œuf semble avoir été l’emblème de la vie, la fécondité et la renaissance. Ces traditions ont ensuite été assimilées par la chrétienté. Ce dimanche est, pour les Chrétiens du monde entier, un jour de fête durant lequel tous les interdits du Carême sont levés et l’œuf, symbole de vie, est omniprésent. La résurrection du Christ est accueillie dans la joie, c’est pourquoi un repas de fête traditionnel est préparé avec le retour des cloches.

Le menu traditionnel de Pâques

Pain azyme, vin, agneau… il existe plusieurs variantes de menus traditionnels de Pâques, selon la religion. Les rites chrétiens s’inspirent de la Pâque juive, qui trouve elle-même ses racines dans d’antiques traditions païennes. Le menu de Pâques tombe par ailleurs, chaque année, pile 47 jours après les fastes mets gustatifs de Mardi gras.

La Cène et l’eucharistiedans les évangiles, lors de son dernier repas, Jésus bénit le pain et le vin, qu’il présente comme son « corps » et son « sang ». Il demande alors à ses disciples de perpétuer ce rite en sa mémoire, ce dernier permettant la rémission des pêchés. Pour les chrétiens, l’eucharistie est la commémoration de ce repas, mais aussi celle du sacrifice de Jésus, qui rachète ainsi le péché originel des hommes. Les catholiques croient en la présence réelle de Jésus dans le pain azyme et le vin bénis lors de la messe. C’est le mystère de la « transsubstantiation ». A l’inverse, Les protestants ne voient dans l’eucharistie qu’un rite symbolique.

La coupe de vin et le pain azymel’influence des traditions juives sur l’eucharistie est manifeste : le soir de la Pâque, les juifs célèbrent en effet le « Sédèr », le repas pascal. Sur la table, figurent 7 mets symboliques, parmi lesquels des herbes amères pour rappeler les souffrances du peuple hébreu avant sa libération, mais aussi du pain azyme. Ce pain sans levain est consommé en mémoire de la fuite d’Egypte durant laquelle les Hébreux n’eurent pas le temps de faire lever le pain. Pendant 7 jours avant et après la Pâque, le pain levé est proscrit et remplacé par des « matzoth », galettes de pain azyme. Sur la table du Sédèr est également placée une coupe de vin réservée au Prophète Elie, dont le retour est attendu.

L’agneau pascal : Manger de l’agneau est une tradition que l’on retrouve dans de nombreux pays. Pour les chrétiens, l’agneau fait référence au Christ, « l’agneau de Dieu » qui a donné sa vie en sacrifice et qui conduit le troupeau des brebis de Dieu. Mais dans la Bible, le sacrifice de l’agneau est aussi commandé aux Hébreux, avant la traversée de la Mer Rouge. Avec le sang de cet agneau, ils marquent leur maison, échappant ainsi à la dixième plaie d’Egypte, la mort des nouveaux-nés. Un rite pastoral que pratiquaient déjà les peuples nomades. L’agneau et la brebis ont toujours représenté la pureté, l’innocence, la justice. Autrefois, on racontait même que le diable pouvait prendre la forme de n’importe quel animal à l’exception de la brebis.

Il n’y a pas que les œufs en chocolat comme sucreries à Pâques. Et si on profitait de cette fête pour céder à la gourmandise de bons gâteaux faits maison ? Si vous souhaitez rester dans la tradition, alors opter pour le petit agneau de Pâques alsacien baptisé osterlammele. Ces petits agneaux de Pâques riches en œufs sont offerts à l’origine le matin après la messe de Pâques. La tradition veut qu’il soit surmonté d’un petit fanion en papier de soie aux couleurs alsaciennes. Si vous souhaitez rester dans l’esprit des lapins en chocolat, pourquoi ne pas préparer des biscuits de Pâques aux carottes en forme de lapins ou un gâteau aux carottes de Pâques, un must-have chez les anglais ? Pour ceux qui préfèrent des gâteaux plus chocolatés, essayez-vous au nid de Pâques en chocolat ou aux cookies de Pâques chocolat oréo façon pot de fleur… Miam ! Et si vous souhaitez redoubler d’inventivité, pourquoi ne pas vous procurer des moules en forme d’animaux comme l’agneau ? N’oubliez pas de décorer vos gâteaux avec des œufs de Pâques ou des mini poussins !

Les origines de la fête de Pâques

Pour bien comprendre Pâques, il faut d’abord partir de l’héritage des traditions et croyances juives, chrétiennes mais aussi païennes. Pâques est une des principales fêtes chrétiennes d’aujourd’hui. Mais elle emprunte son nom à la fête juive, la Pâque, qui se déroule à la même période. Deux fêtes qui n’ont pourtant pas la même signification. Dans la religion juive, Pâque est « la fête des fêtes ». Elle commémore la fuite D’Égypte du peuple hébreu, soumis à l’esclavage à l’époque de Pharaon. D’après la Bible et le livre de l’Exode, le jour de Pâque, la Mer Rouge se serait ouverte pour laisser passer Moïse et les Hébreux, poursuivis par les troupes de Pharaon, leur permettant ainsi de rejoindre la Terre Promise d’Israël. Pâque marque donc la naissance du peuple d’Israël et se veut, plus largement, une fête de liberté. En hébreu, Pâque se dit d’ailleurs « Pessah » qui signifie passage.

Quant aux Pâques chrétiennes, elles célèbrent la résurrection de Jésus. Selon les évangiles, la mort et la résurrection du Christ ont lieu au moment de la Pâque juive, ce qui explique que la fête chrétienne emprunte le même nom. Pour les chrétiens, Pâques célèbre la résurrection de Jésus, trois jours après sa mort, et le « passage » vers la vie éternelle. Mais Pâques, multiple, commémore aussi pour les croyants du christianisme les événements précédant la renaissance de Jésus. C’est une des fêtes les plus importantes de l’année – pour les orthodoxes, la plus importante – qui s’échelonne sur toute la Semaine sainte. Pâques est au cœur de la foi chrétienne.

La Semaine Sainte est, pour les chrétiens du monde entier, la semaine qui précède Pâques. Débutant par le Dimanche des Rameaux, elle commémore la Passion du Christ. Plusieurs dates clés ponctuent la Semaine Sainte. Après le Dimanche des Rameaux qui commémore le jour où Jésus arrive à Jérusalem, acclamé par la foule, arrive le Jeudi Saint, à trois jours du dimanche de Pâques, qui célèbre le dernier repas, la Cène, pris par Jésus avec ses disciples. Puis, il y a le Vendredi Saint qui commémore le jour de la crucifixion, jour de jeûne pour les Chrétiens, et le Samedi Saint, un jour de silence et de recueillement, avant la veillée pascale, le soir, qui précède la célébration de sa Résurrection le Dimanche de Pâques.

Voilà vous savez tout à présent alors « à vos marques, prêts, partez ! » et bonnes fêtes de Pâques !

Quant à moi, je serai exceptionnellement dimanche de Pâques au marché du Cap Ferret pour vous proposer des promotions pour l’occasion.

A bientôt !

Marine

TAGS: chocolat, famille, fëtes, gourmandise, Pâques

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